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Les médicaments sous surveillance renforcée

Par Ronan Le Glouannec , le 7 Mai 2013

Date de publication le 30 mai 2013 - À partir de l'automne, les médicaments sous surveillance se reconnaîtront à travers un petit triangle noir inversé. Une initiative qui fait suite aux récents problèmes sanitaires. L'agence nationale de sécurité du médicament et l'agence européenne ont précisé que ces médicaments pourront quand même être utilisés.
Identifier les effets indésirables
L'Agence nationale de sécurité du médicament a fait savoir qu'à partir du 1er septembre 2013, un nouveau pictogramme sera visible sur certains médicaments. Il s'agit d'un petit triangle noir inversé sur la notice qui indique aux patients que le médicament en question est sous surveillance. Ils contiennent de nouveaux produits biologiques ou des principes actifs.

Le symbole s'accompagnera de la phrase : « Ce médicament fait l'objet d'une surveillance renforcée ». Le triangle se trouvera aussi sur le RCP pour les professionnels de la santé. Néanmoins, il ne sera pas directement visible sur l'emballage. La loi va s'appliquer dans les 27 États membres de l'Union.

Pas de danger
L'ANSM a tout de même tenu à rassurer le public que ces médicaments ne sont nullement dangereux. La surveillance est systématique pour toute nouvelle substance mise en vente sur le marché. L'Agence a donc tenu à préciser qu'il ne faut pas interrompre un traitement en cours et qu'en cas de doute, il faut demander l'avis du médecin traitant.

La liste des médicaments soumis à cette surveillance renforcée est mise à jour chaque mois par l'Agence européenne du médicament (EMA) et la première du genre a été publiée le 25 avril dernier et comprend 103 médicaments.

L'EMA appelle les patients et les professionnels de santé à lui communiquer tous les éventuels effets indésirables qui pourraient être liés à la prise d'un médicament sous surveillance renforcée. Le but de ce dispositif est de s'assurer que les risques ne dépassent pas les bénéfices que l'on peut tirer des médicaments. Et probablement pour certains d'entre eux de les dérembourser.

Pour aller plus loin
> Découvrez le communiqué de presse sur le site de l'Agence nationale de Sécurité sanitaire.